Juin 2024
La 1ère Semaine de la Pâtisserie maison s’est déroulée du 27 mai au 2 juin 2024. Cet événement a été initié par Cultures Sucre afin d’encourager la pratique et le partage de la pâtisserie maison. Un rituel très ancré dans le cœur et les habitudes des Français, comme le montre un sondage dévoilé à cette occasion.
Avec un 1,8 million de personnes touchées par l’événement, la première édition de la Semaine de la pâtisserie maison aura tenu ses promesses. Tant par la richesse des contenus proposés que par la densité des échanges qui ont réuni pâtissiers amateurs, influenceurs et professionnels de la pâtisserie, dont Noëmie Honiat, Championne de France du Dessert Junior (2011) et vedette de l’émission Top Chef (M6). Tout au long de la semaine, l'équipe de Cultures Sucre s’est mobilisée pour faire de la pâtisserie un temps fort sur ses réseaux[1] et pour sensibiliser le grand public aux atouts du fait maison : plaisir, partage, qualité gustative, choix et maîtrise des ingrédients, économies budgétaires...
Recettes, conseils et astuces, informations sur l’utilisation du sucre et sur la manière de concilier plaisir et équilibre en pâtisserie... Pas moins de 36 publications et 41 « stories » ont été produites et diffusées. Chaque jour, une vidéo inédite de recette filmée a été mise en ligne avec la complicité d’influenceurs, puis Noëmie Honiat a clôturé la semaine avec une présentation en live de sa recette personnelle du browkie, synthèse gourmande et familiale du brownie et du cookie. Parmi les animations, un jeu concours permettant de gagner un robot culinaire KitchenAid® a remporté un franc succès.[2]
Au cœur de la relation des Français avec le sucre
Enfin, l’événement a permis de donner un écho supplémentaire aux thématiques explorées par Cultures Sucre dans le cadre de sa mission de décryptage des habitudes alimentaires des Français et des rapports des consommateurs avec l’ingrédient sucre. Comme l’explique Philippe Reiser, directeur général de Cultures Sucre, « la Semaine de la pâtisserie maison prolonge par une action concrète les enseignements de nos récents sondages thématiques. Après avoir étudié l’intérêt de nos concitoyens pour l’origine France du sucre blanc de betterave et pour le fait maison, puis constaté la convergence de leurs goûts en termes de desserts préférés et d’attachement à la dimension régionale des spécialités sucrées, nous avons décidé d’approfondir cette question : qui prépare des desserts ou gâteaux chez soi ? quels types de gâteaux ? comment, où, à quelle fréquence ? avec qui ? »
C’est ainsi que l’institut CSA a été diligenté pour réaliser un sondage sur les Français et la pâtisserie maison.[3] Et le moins qu’on puisse dire c’est que les surprises ne manquent pas ! En premier, l’unanimité avec laquelle les Français mettent la main à la pâte. Ils sont, en effet, 9 sur 10 à déclarer faire de la pâtisserie maison. (Un micro-trottoir réalisé pendant la Semaine de la pâtisserie maison en offre une belle illustration.) De plus, le plébiscite transcende les notions de catégorie sociale (tout le monde s’y met) et, surtout, de tranche d’âge. La preuve ? Alors qu’une pratique « fréquente » est revendiquée par 36 % de l’ensemble des répondants, le chiffre monte à 56 % chez les 18-24 ans. Expliquer ce constat mériterait des études complémentaires, mais on peut penser qu’il reflète des représentations en phase avec l’époque : le souci de faire des économies en cuisinant soi-même, l’influence des réseaux sociaux qui offrent un formidable terrain de jeu aux pâtissiers amateurs, l’aspiration à mieux contrôler la quantité et la qualité des ingrédients utilisés...
Entre valeur sûres et habitudes acquises lors du Covid
Rejoignant les tendances observées par d’autres études[4], le fait maison reste profondément corrélé aux émotions déclenchées par le plaisir de donner de soi et de partager avec les autres (91 %), au goût (54 %) et à la qualité des ingrédients (49 %). Mais revenons aux surprises... Contre toute attente, l’ère du digital n’a pas détrôné le statut des livres de recettes qui arrivent en première place des sources d’inspiration, devant les sites Internet spécialisés. En 3e place, la transmission familiale continue à jouer son rôle d’initiation au fait maison. Quant aux réseaux sociaux, ils n’arrivent qu’en 5e position (en ce qui concerne l’aspect pédagogique), suivis par les émissions de TV.
Enfin, s’il est reconnu que l’épisode du Covid a mis la France aux fourneaux, force est de constater qu’elle y a pris goût. « Souvenons-nous de celles et ceux qui ont appris ou réappris à cuisiner ou à pâtisser durant les confinements, des envolées des ventes – et parfois les ruptures d’approvisionnement – des ingrédients de base : farine, beurre, œufs, lait, sucre..., rappelle Philippe Reiser. Notre dernière enquête montre que si l’engouement a certes été transitoire pour certains, pas moins des deux tiers des Français qui avaient pratiqué la pâtisserie maison en cette période de crise ont conservé cette habitude depuis lors ! » Gageons que la Semaine de la pâtisserie maison aura contribué à alimenter cette pratique. Et à élargir la communauté des pâtissiers maison qui se joindront à l’édition 2025.
1. Instagram, Facebook, X, LinkedIn
2. La Semaine de la pâtisserie maison a boosté la fréquentation des réseaux sociaux de Cultures Sucre, permettant notamment au compte Instagram @cultures_sucre de passer la barre des 11 000 followers.
3. Sondage réalisé du 11 au 17 avril 2024 par questionnaire administré en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 1 003 Français âgés de plus de 18 ans.
4. Notamment cette étude Épisto-Cultures Sucre qui place le fait maison en tête des valeurs du bien-manger.