La crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 a fait basculer certaines personnes dans une détresse impactant jusqu’à leur comportement alimentaire. C’est le constat d’une étude réalisée auprès de 24 968 norvégiens durant le confinement. Elle a estimé à 54 % la proportion de sujets ayant consommé des aliments pour apaiser leur stress et leurs émotions négatives. Les femmes, les sujets en détresse psychologique, ceux inquiets pour leurs ressources financières ou leur santé étaient plus concernés par ce comportement appelé « alimentation émotionnelle », et ces sujets présentaient une consommation un peu plus fréquente d‘aliments et boissons riches en sucres. Une étude qui pose plus globalement la question de la vulnérabilité des sujets fragiles psychologiquement ou financièrement, qui pourraient compenser les incertitudes de la vie par l’alimentation.
Les sujets en détresse psychologique ou inquiets au regard de l’épidémie de Covid-19
seraient plus nombreux à consommer des boissons ou aliments riches en sucres.