Le cotignac d'Orléans

Du jus de coings et du sucre... Voilà donc tout le secret du cotignac ! La gelée toute chaude versée dans les traditionnelles petites boîtes de cinq centimètres de diamètre en bois d'épicéa continue de régaler les gourmands de passage à Orléans et d'ailleurs.

Le cotignac d'Orléans

Rappel historique

Le cotignac d'Orléans comptait parmi les confiseries et autres gourmandises qui firent les délices des grands de la Cour à partir du XVème siècle. Depuis Louis XI, c'est un présent de choix qui fut offert à tous les hôtes de marque, rois, princes, ou ambassadeurs, qui séjournèrent à Orléans. De nos jours, la tradition d'en offrir aux chefs d'Etat se pratique toujours.

Ses origines

Déjà dans l'Antiquité, les Grecs et les Perses appréciaient beaucoup les fruits du cognassier qui poussait alors à l'état sauvage. Pour pouvoir faire de ce fruit recherché l’objet de cultures et l’adapter à des climats plus tempérés, des greffes d’arbustes furent réalisées. Le « coing », et sa cousine sauvage la « cognasse », mots dérivés du latin « cotoneum », sont connus en France depuis des siècles. S’ils doivent être cueillis au mois d'octobre en pleine maturité, ces fruits d’une belle couleur jaune sont surtout consommés sous forme de pâtede gelée ou de confiture... Dans Pantagruel, Rabelais évoquait déjà les délices du « coudoignac », ou « codignac », préparation de coings confits avec du miel et dont le nom viendrait du mot provençal « coudougnat ». De là, devait dériver le terme de « cotignac ».

Petite anecdote

Le cotignac, fabriqué avec différentes variantes, et vendu par les apothicaires, était très apprécié pour ses propriétés apéritives et digestives. Michel de Nostre-Dame, alias Nostradamus, affirme en 1555 que ces confitures sont "d’un merveilleux bon goût" pour deux raisons : "pour médecine... et pour en manger à plaisir à toute heure"...

Secrets de fabrication

La préparation du cotignac n'a guère évolué au cours des siècles. Aujourd'hui, la seule différence par rapport à la recette citée par Richelet dans son Dictionnaire de la fin du XVIIe siècle, est que le vin n’entre plus dans la composition et que le miel est remplacé par le sucre. Pour obtenir une belle gelée de coings, il faut ajouter une livre de sucre en poudre par livre de fruits et piler le tout jusqu'à la formation d'une pâte homogène qui sera cuite « à la nappe ».

×

Nous récoltons vos données

Nous stockons et accédons à des informations non sensibles sur votre appareil, comme des cookies ou l'identifiant unique de votre appareil, et traitons vos données à caractère personnel comme votre adresse IP ou un identifiant cookie, pour des traitements de données comme la mesure du nombre de visiteurs. Ces informations seront conservées 6 mois à des fins statistiques. Vous pouvez faire un choix ici et modifier vos préférences à tout moment sur notre page concernant les cookies accessibles depuis toutes les pages de ce site web. Aucun cookie ne sera déposé si vous décidez de remettre votre choix à plus tard.
Tout accepter Tout refuser
×

Paramétrer les cookies

Nous déposons des cookies et utilisons des informations non sensibles de votre appareil pour améliorer nos produits. Vous pouvez accepter ou refuser ces différentes opérations. Pour en savoir plus sur les cookies, les données que nous utilisons, les traitements que nous réalisons, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Cookies de fonctionnement

Garantissent le bon fonctionnement du site et permettent de mettre en œuvre les mesures de sécurité.

Durée de conservation : 6 mois

Liste des responsables : Cultures Sucre

Liste des destinataires : Cultures Sucre

Toujours actifs

Cookies de mesure d'audience

Cookies permettant d'obtenir les statistiques de fréquentation du site (nombre de visites, pages les plus visitées, …).

Durée de conservation : 6 mois

Liste des responsables : Cultures Sucre

Liste des destinataires : Cultures Sucre