Rappel historique
La légende attribue sa provenance aux vallées de l’Himalaya, une plante céleste issue du toit du monde. Les Croisés, au cours du XIe siècle, l’auraient introduite en France pour ses vertus thérapeutiques. A partir du XIVe siècle, la culture de l’Angélique se répand dans les monastères de toute l’Europe qui l’emploient de façon médicinale. Ce sont les Sœurs de la Visitation de Sainte Marie qui auraient instauré la fabrication de l’Angélique Confite à Niort.
Ses origines
Douceur à base de plantes, l'Angélique constitue à elle seule l'une des plus belles pages de la confiserie française. Elle a connu son apogée au XIXe siècle sous le couteau des confiseurs-sculpteurs. La cité poitevine perpétue aujourd'hui la tradition, pour le plus grand plaisir des amateurs de ces bâtons d'émeraude à la saveur aromatique si particulière.
Petite anecdote
Depuis des millénaires l'angélique est utilisée en Inde comme un tonique général. Les chinois s'en servaient aussi contre les rhumatismes et la grippe et pour fortifier le Chi ou souffle vital. Les pays scandinaves consomment quotidiennement l'Angélique crue avec pain et beurre ou cuite en guise de légumes.
Secrets de fabrication
La recette de l'Angélique confite est un secret de fabrication jalousement gardé. Elle se décline à Niort sous différentes présentations : crèmes, bâtons et sujets divers où se révèle l'art du confiseur. Les tiges sont imprégnées pendant 24 heures dans un sirop de sucre, ce qui leur donne l'aspect de bâtonnets creux d'un vert translucide. L'huile extraite des graines est aussi utilisée pour aromatiser le pain. Aujourd'hui, Niort maintient toujours la réputation de sa délicieuse spécialité, mais les champs d'Angélique n'alignent plus leurs palmes jusqu'au pied du Donjon. L'urbanisation a éloigné cette culture délicate, en périphérie de la commune.