Les grands hommes

Les grands hommes

IVe siècle avant J.C.

Néarque

Néarque

325 av. JC : Nouvelle route maritime entre le fleuve Indus et le Golfe Persique

Né en Crète vers 360 av. J.C, Néarque est un proche compagnon d’Alexandre le Grand, considéré comme "le créateur" de la route maritime des épices. Excellent navigateur, il est chargé en 325 av. J.C. d’établir une nouvelle route maritime entre le fleuve Indus et le Golfe Persique pour dynamiser le commerce entre l’Inde et la Mésopotamie. La flotte de 120 navires transporte près de 10 000 hommes.
C’est vraisemblablement au cours de ce périple, dont il a laissé un témoignage écrit, qu’il découvre le sucre et révélera son existence aux Occidentaux. Reprenant une expression des Perses, il évoque un "roseau donnant du miel sans le concours des abeilles.

XVe siècle

Christophe Colomb

Christophe Colomb

1493 : Introduction de plants de canne à sucre en provenance des Canaries à Hispaniola (aujourd’hui Saint Domingue)

Découvreur de l’Amérique, c’est dès le deuxième de ses quatre voyages que l’illustre Gênois s’est attaché à "exporter" le sucre. L’expédition qui quitte Cadix le 25 septembre 1493 a notamment pour but de fonder une colonie sur Hispaniola (aujourd’hui Saint-Domingue). C’est là que Christophe Colomb introduit des plants de canne à sucre en provenance des Canaries, où il avait fait auparavant escale (le 6 décembre 1492).

XVIe siècle

Nostradamus

Nostradamus

1555 : Ouvrage sur les confitures précisant l’utilisation du sucre et du miel en confiserie

Connu pour ses prophéties sur l’avenir du monde, Michel de Nostredame est avant tout un apothicaire. C’est à ce titre que ce Français, né à Saint-Rémy-de-Provence au début du XVIe siècle, a rédigé en 1555 un ouvrage sur les confitures, précisant l’utilisation du sucre et du miel en confiserie.

XVIe siècle

Olivier de Serres

Olivier de Serres

1600 : Publication du Théâtre d’agriculture et mesnage des champs. Dans ce traité, Olivier de Serres manifeste l'étendue de ses connaissances agronomiques.

Olivier de Serres est considéré comme le père de l’agronomie. Il s’est très jeune intéressé de manière scientifique aux techniques agricoles dans le but d’améliorer les récoltes. C’est sous son impulsion que la production de la soie à grande échelle s’est développée en France. L’introduction en France du maïs et du houblon, c’est encore lui. Et il fut le premier à travailler l’extraction du sucre à partir de la betterave, pressentant les extraordinaires ressources de cette plante.

XVIIe siècle

Antonio Vasquez De Espinoza

1624 : Publication de l’ouvrage Viaje y Navegación del año de 1622 que hizo la flota de Nueva España y Honduras

Ce religieux espagnol prit part à l’évangélisation du continent sud-américain à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle. Dans l’un de ses récits de voyage, il parle de la canne et des moulins à sucre présents au Chili, au Venezuela, en Equateur, en Colombie et au Paraguay.

XVIIIe siècle

Andreas Sigismund Marggraf

Andreas Sigismund Marggraf

1745 : Rédaction d’un mémoire sur ses expériences chimiques permettant d’extraire du sucre de la betterave

Chimiste allemand, il découvre que la betterave contient "du sucre véritable, parfaitement identique" à celui qui se trouve dans la canne à sucre. Il rédige en 1745 un mémoire sur ses expériences chimiques permettant d’extraire du sucre de la betterave. Il engageait ses compatriotes à s’adonner à la culture de la betterave et à la fabrication du sucre.

XIXe siècle

Franz Karl Achard

Franz Karl Achard

1802 : Construction d’une fabrique de sucre de betteraves (la première au monde) en Silésie

Disciple du chimiste Marggraf, le professeur Achard va poursuivre les travaux de son mentor. En 1802, il fait construire une fabrique expérimentale de sucre de betteraves, la première au monde, à Künern en Silésie (Allemagne). Chaque jour, la fabrique produit 2 kg de sucre à partir de 70 kg de betteraves. « Cet établissement donna de tels résultats qu’en 3 ou 4 ans, on vit s’élever, en Allemagne et en Bohême, plusieurs fabriques de sucre de betterave ».

* L’Industrie du sucre, Louis Figuier, Editions Comedit, 1995

XIXe siècle

Auguste Parmentier

Auguste Parmentier

1808 : Il révèle que la teneur en sucre du raisin oscille entre 200 et 350 g par litre, selon le degré de maturité du fruit

Pharmacien, nutritionniste, agronome, hygiéniste… le nom d’Auguste Parmentier est attaché à la pomme de terre, dont il a favorisé le développement en France.  Mais il a aussi étudié la châtaigne, le maïs et en tant que nutritionniste le pain et le sucre de raisin. Ainsi en 1808, il révèle que la teneur en sucre du raisin oscille entre 200 et 350 g par litre, selon le degré de maturité du fruit. Seul problème : le sucre de raisin, sirop assez épais, cristallise difficilement car il contient du saccharose, mais aussi du fructose et du glucose. Résultat : son extraction est hors de prix et non rentable ! Bref, il est l’un des plus grands agronomes et des plus complets.

XIXe siècle

Benjamin Delessert

Benjamin Delessert

1812 : Extraction du sucre de betterave en grande quantité

Olivier de Serres, Marggraf et son disciple Achard furent des précurseurs. Mais c’est Benjamin Delessert qui le premier réussit l’extraction du sucre de betterave en grande quantité dans les premières années du XIXe siècle. A l’origine, cet homme d’affaires dispose d’une vingtaine de raffinerie de sucre en France. Mais le blocus l’amène à se tourner vers la betterave. Il sera fait Chevalier de la Légion d’honneur par Napoléon pour ses travaux.

XIXe siècle

Jacob Kristof Rad

Jacob Kristof Rad

1843 : Il produit les premiers morceaux de sucre

En 1843, ce tchèque confiseur de son état produit les premiers morceaux de sucre qui est alors sous forme de pain conique. La méthode, en plusieurs étapes, est quasi-artisanale : fondre du sucre, couler du sucre liquide sur un plateau, scier la plaque de sucre après solidification en bandes, puis casser en cubes. Mais si le savoir-faire technique revient à Jacob Kristof Rad, ce serait son épouse Julianna qui aurait eu l’idée !

XIXe siècle

Louis de Vilmorin

Louis de Vilmorin

1850 : Initiateur de l’amélioration de la forme et de la teneur en sucre de la betterave

1856 : Publication d’un ouvrage intitulé "Note sur la création d’une nouvelle race de betterave et considération sur l’hérédité des plantes ".

Biologiste et chimiste, ses travaux ont en grande partie porté sur la sélection et la culture des plantes. Il fut l’initiateur, dans les années 1850, de l’amélioration de la forme et de la teneur en sucre de la betterave. Sur ce sujet, il a d’ailleurs publié en 1856 un ouvrage intitulé "Note sur la création d’une nouvelle race de betterave et considération sur l’hérédité des plantes ". « Son idée force, ce qui contribua sa véritable découverte, fut de récolter séparément la production de semences de chaque betterave choisie au lieu de les récolter en groupe. »*

* La Betterave sucrière française, 1987, ITB

XIXe siècle

Eugène François

1854 :  Il tente de mettre en place un procédé mécanique pour obtenir des morceaux de sucre réguliers et propres grâce à un système de cassage et de sciage

1875 : Mise au point de  la "casseuse François" dont il dépose le brevet

Epicier situé rue Saint-Sébastien à Paris,  Eugène François trouve le procédé de cassage des pains de sucre anti hygiénique. Dès 1854, il tente de mettre en place un procédé mécanique pour obtenir des morceaux de sucre réguliers et propres grâce à un système de cassage et de sciage. Il aboutit 20 ans plus tard en mettant au point la "casseuse François" dont il dépose le brevet en 1875.

XIXe siècle

Théophile Adant

Fin des années 1880 : Elaboration d’une turbine pour former des plaques à partir de sucre en poudre. C’est le premier à réussir la cristallisation du sucre de façon industrielle.

Maître compagnon de la Raffinerie tirlemontoise à Anvers, en Belgique, Théophile Adant élabore à la fin des années 1880 une turbine pour former des plaques à partir de sucre en poudre. C’est le premier à réussir la cristallisation du sucre de façon industrielle, cristallisation qui prend entre 8 et 12 heures. Outre la réalisation de plaques de sucre, Théophile Adant développe une série d'outils industrialisant le procédé de Jacob Rad : séchage, sciage en barres puis en morceaux symétriques.

XXe siècle

Louis Chambon

1949 : Mise au point d’un système permettant de souder entre eux les cristaux de sucre humidifiés à chaud dans les moules. La "Chaîne Chambon" est une petite révolution.

Né en Ardèche, élève de l’École des Arts et Métiers, cet ingénieur mécanicien crée la société qui portera son nom. Cette société met au point en 1949 un système permettant de souder entre eux les cristaux de sucre humidifiés à chaud dans les moules. La "Chaîne Chambon" est une petite révolution.

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