Novembre 2022
Une étude japonaise a exploré les relations entre les sources alimentaires de sucres libres et le statut pondéral de 2 778 enfants et adolescents de 2 à 19 ans.
Chez les garçons comme chez les filles, les apports en sucres libres n’étaient associés ni à l’IMC ni à la prévalence de l’obésité ou du surpoids, quelle que soit leur source : sucres libres issus de l’alimentation totale, des aliments solides ou des boissons. Toutefois, il est important de noter que les apports alimentaires en sucres libres de cet échantillon d’enfants japonais représentaient 5,8 % des apports énergétiques totaux (AET) chez les garçons et 6,2 % des AET chez les filles, soit des apports correspondant à la moitié de ceux des jeunes Occidentaux. Les contributeurs majeurs à ces apports étaient les mêmes qu’en Occident – produits sucrés, pâtisseries, confitures et boissons sucrées – mais les quantités consommées étaient moindres, notamment celles apportées par les boissons.
Ces résultats suggèrent que chez les enfants et les adolescents japonais, il est peu probable que la consommation de sucres libres, relativement faible, ait un effet négatif sur le statut pondéral, et ce quelle que soit la source alimentaire de ces sucres. Cette absence d’association concorde avec des études menées dans d’autres pays (exemple en Australie, voir notre Brève à ce sujet) mais pas avec celles menées aux Etats-Unis ou aux Canada, selon lesquelles la consommation de sucres ajoutés dans les boissons était positivement associée au statut pondéral.