_ Pour un diabétiques de type 1 : le schéma insulinique et la diététique sont enchainés l’un à l’autre, le schéma insulinique se comprend à la lumière de la diététique et vice et versa. Ainsi l‘insulinothérapie fonctionnelle devient l’aboutissement d’une liberté retrouvée au plaisir sinon à la joie de manger.
_ Pour un diabétique de type 2, le régime doit être légèrement
hypocalorique et ainsi permettre au patient de perdre
du poids de façon modérée et soutenue.
_ Dans les 2 cas, le régime doit être globalement pauvre en
graisses saturées, riche en fibres, évitant les apports glucidiques
massifs au cours d’un même repas.
La répartition des nutriments se situe chez le diabétique
comme dans la population générale entre deux extrêmes :
40 % de glucides, 30 % de lipides et 15 % de protéines à
une extrémité, à l’autre extrémité, 60% de glucides, 25 %
de lipides et 15% de protéines. En cas d’hypertriglycéridémie,
la ration glucidique est voisine de 40%.
Les aliments glucidiques
comportent de préférence des
aliments à index glycémique bas,
riches en fibres et en pectine
Le goût sucré est apporté par le saccharose dont l’effet
hyyperglycémiant n’est guère différent de celui des pâtes alimentaires
et du riz. Les aliments sucrés ne doivent pas être
exclus de l’alimentation du diabétique. Ils sont consommés
quotidiennement si c’est le plaisir du patient dès lors que
cette consommation est limitée et incluse dans la ration calorique
et la ration glucidique quotidienne. Cette consommation
a lieu à des moments ou l’on sait que la glycémie
est habituellement la mieux contrôlée. Sa consommation
de sucre peut alors représenter 10 % de l’apport calorique
total. Les sodas sucrés ne sont par contre pas recommandés,
sauf en cas d’hypoglycémie où ils constituent alors un
excellent traitement.
La consommation de lipides, doit être limitée à 30% de
la ration calorique quotidienne, répartie en 1/3 de lipides saturés
qui sont essentiellement d’origine animale (beurre,
fromage, charcuterie, viande), 1/3 de lipides poly-insaturés
(huiles végétales, poissons gras) et 1/3 de mono-insaturés
(huile d’olive, arachide, pépins). Cette ration peut être augmentée
jusqu’à 40%, si elle est riche en acides gras monoinsaturés
(1/2) et poly-insaturés en oméga-3 (1/4), et pauvre
en graisses saturées (1/4). Il est par contre rare d’avoir à
prescrire une ration protéique particulière à un diabétique
en dehors des patients ayant une néphropathie diabétique
patente ou évoluée.
Autrefois composé d’une longue liste d’interdits et de
restrictions, faisant du diabétique un être à part exclus de la
cellule familiale, de la société le conseil diététique destiné
aux diabétiques est aujourd’hui le même que celui donné à
la population générale.