La filière betterave-sucre en France s’engage, d’un bout à l’autre de la chaîne de production du sucre, à promouvoir une agriculture durable, qui conjugue à la fois des rendements performants et des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
- Rendements en sucre : Ils ont augmenté de 40 % sur 20 ans. En 2018, 1 Ha de betteraves donne en moyenne 13 T de sucre.
- Réduction du gaz carbonique de l'air : La betterave fixe le CO2 de l'air. 1 Ha fixe environ 40 tonnes de CO2/an.
- Les apports en engrais azotés ont diminué dans les champs de 30 % au cours des dix dernières années.
- La distance entre la sucrerie et les silos est faible, 32 km en moyenne : un nombre limité de camions assure donc plusieurs rotations dans la journée, en fonction des horaires d’ouverture du centre de réception.
- Eau : Plus de 95% de l’eau de la betterave est recyclée. Les sucreries de betteraves n'utilisent pas d'eau en provenance de l'extérieur.
- Énergie et Électricité : Depuis 1990, les sucreries françaises ont réduit leur consommation d’énergie de 28%. Lors du process, vapeur et électricité sont auto-produites (cogénération) au sein de l'usine.
- Gaz à effet de serre : les sucreries françaises ont réduit leurs émissions de gaz à effet de serre de près de 40%.
- Co-produits et débouchés : L’ensemble des co-produits issus du procédé sucrier et de la distillation trouvent des débouchés utiles : Pulpes de betterave (alimentation animale, isolation), Mélasse (distillation, production de levures, alimentation animale), Écumes (fertilisation des cultures), Vinasses (fertilisation, méthanisation), Bioéthanol (carburant), Alcool éthylique.