novembre 2021
L’étiquetage de l’index glycémique (IG)* peut aider les consommateurs, notamment diabétiques, à gérer leur glycémie. Cet article livre un panorama de cet étiquetage dans le monde et révèle d’importantes disparités. Ainsi, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud réglementent déjà les allégations relatives à l'IG en tant qu'allégations nutritionnelles et ont créé des autorités indépendantes telles que la Glycemic Index Foundation (GIF) en Australie, pour promouvoir l’information à ce sujet.
En revanche, au Canada et dans l'Union européenne, les allégations sur l'IG sont très limitées puisqu’aucune recommandation spécifique concernant l’IG n’a été formulée. Certains pays sont quant à eux dans un entre-deux. C’est le cas de la Chine et des États-Unis, où les allégations sur l’IG ne sont pas spécifiquement réglementées, mais les allégations volontaires autorisées. Les auteurs de cette étude, financée en partie par la Glycemic Index Foundation, appellent à une harmonisation de l’encadrement de ces allégations dans l’intérêt des personnes devant surveiller leur glycémie, dont les diabétiques.
Liens d’intérêts : Financement par la Glycemic Index Foundation
* Mesure permettant de classer les aliments en fonction de leur impact sur la glycémie, en lien avec la digestibilité des glucides présents