Dans l’essai GOLD, il a été montré que les systèmes de mesure du glucose en continu (SMGC) améliorent le contrôle glycémique des patients atteints de diabète de type 1 et réduisent leurs craintes vis-à-vis des épisodes d’hypoglycémie, par rapport à l’automesure de la glycémie capillaire (MGC ; voir figure ci-dessous présentant le principe de ces deux méthodes).
Mais les SMGC pourraient-ils avoir d’autres effets bénéfiques collatéraux, par exemple en facilitant la pratique d’activité physique, ou en améliorant d’autres biomarqueurs du risque cardiovasculaire (cholestérol, triglycérides…) ?
Malheureusement non, conclut une analyse complémentaire des données de l’essai GOLD. Si les patients déclaraient que pratiquer une activité physique était plus facile quand ils portaient un SMGC, dans les faits, leur activité physique réelle (mesurée grâce au questionnaire internationalement validé IPAQ qui calcule la quantité totale d’activité physique à partir des temps passés dans des activités de différentes intensités) ne différait pas de celle mesurée sous MGC. Aucune différence n’était observée non plus au niveau des lipides sanguins ni de la protéine C réactive hs (haute sensibilité), marqueur de l’inflammation.