Janvier 2022
Un mode de vie caractérisé par une balance énergétique excédentaire et une sédentarité élevée serait en grande partie responsable du développement de la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD, pour non alcoholic fatty liver disease), maladie qui touche aujourd’hui 25 % de la population mondiale. Telle est la conclusion d’une revue ayant analysé les facteurs de vie les plus impactants.
Aussi, en l’absence de traitement pharmacologique efficace, des modifications du mode de vie sont considérées comme le principal levier pour la prise en charge des patients. Au cœur de cette stratégie : régimes pour la perte de poids et augmentation de l’exercice physique. La composition en macronutriments du régime (pauvre en lipides versus pauvre en glucides) semble peu importer. En revanche, suivre un régime méditerranéen (notamment défini par une consommation élevée d’aliments végétaux, de poissons, et faible de viande rouge) semble une approche plus en plus acceptée : au-delà de ses effets hépatiques potentiels, il induit des effets métaboliques et cardiovasculaires bénéfiques pour les patients atteints de NAFLD. Quant à l’activité physique, ses effets seraient bénéfiques au niveau hépatique même en l’absence de perte de poids ; les mécanismes et les types d’activités les plus favorables restant à préciser.
